S’il fallait une raison (de plus) pour lire cette lettre n° 25, ce serait celle-ci : rarement avons-nous eu sous les yeux, de façon aussi claire, ce qui se dessine dans les jours actuels. Qu’il s’agisse du rôle des médiatrices LAC ou de l’apport des outils dématérialisés, nous sommes à un moment où la lutte contre la COVID franchit une étape, en s’emparant des méthodes et des savoir-faire de la santé publique – et notamment de l’approche communautaire de la santé. Mais, en retour, les acteurs de la santé publique doivent mesurer la diversité de leur responsabilité. Il ne s’agit pas uniquement de surveiller des chiffres ou d’appliquer des décisions, mais bien d’incarner dans l’action, du matin au soir, toutes nos avancées théoriques, pratiques, numériques. Et à une échelle et avec la rapidité que dicte l’urgence : pas seulement l’urgence épidémiologique, mais aussi l’urgence sociale. Ce fin tricotage entre méthodes en santé publique, présence sur le terrain, interventions communautaires, militance, porte deux espoirs : celui d’une sortie plus rapide de la crise ; et celui d’une santé partagée, différente, où chacun, acteur de santé publique et acteur social, jouera son rôle et contribuera, de sa place et avec ses responsabilités.
Luc Ginot
Directeur de la Santé Publique
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