Ni inconscients ni victimes collatérales, mais inquiets et menacés. Inquiets de ce que sera leur avenir, inquiets de leur contribution à la lutte contre l’épidémie, inquiets de pouvoir protéger leurs proches. Menacés dans leur santé, dans leur études, dans leur emploi, plus précaire encore que d'autres.
Bien sûr, il n’y a pas de situation unique, de risque commun ou d’action uniforme. Mais, vis-à-vis du collégien en téléenseignement, de l’étudiant qui a perdu son petit boulot, du livreur à vélo exposé au risque, du jeune d’une Mission Locale, le dénominateur commun c’est notre propre responsabilité : à nous d’expliquer les gestes de prévention, mais surtout leur maintien. De proposer le dépistage sous toutes ses formes, d’aider à organiser le confinement si besoin. De favoriser l’utilisation des dispositifs de soutien psy. D’aider chaque jeune à maintenir ses droits lorsqu’ils sont menacés – et ce n’est pas un petit enjeu. Mais il nous appartient surtout de favoriser la mobilisation des jeunes eux-mêmes, cet engagement solidaire qui ne demande qu’à s’organiser. C’est la responsabilité de chaque association, de chaque élu, de l’ARS.
Luc Ginot
Directeur de la Santé Publique
otéger leurs proches. Menacés dans leur santé, dans leurs études, dans leur emploi aussi, plus précaire encore que d’autres.
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